La réincarnation à travers les fantômes de la guerre.
Les
héros ne meurent jamais est un film dramatique franco-belge et
bosniaque réalisé par Aude-Léa Rapin. Il est présenté à
l'occasion de la Semaine International de la Critique du festival.
Joachim
est un homme de 35 ans sans histoire. Pendant qu'il marchait dans la
rue, un homme l'interpelle en lui criant qu'il s'appelle Zoran et que
c'est un meurtrier tué le 21
août 1983. Or, cette date correspond exactement à la
date de naissance de Joachim. Troublé, l'homme commence à faire des
rêves étranges lui faisant croire qu'il est effectivement Zoran. Il
embarque alors ses amis dans une épopée en Bosnie, où ils
rencontrent des personnages racontant la guerre qui a déchiré le
pays, toujours à la recherche de "l'autre vie" de Joachim.
Ce
film traite du sujet de la réincarnation à travers les fantômes de
la guerre.
Les
personnages, pourtant intéressant, manquent cruellement
d'approfondissement.
En
effet, nous savons de Joachim qu'il a une maladie cardiaque
l'empêchant d'espérer un avenir au delà de la trentaine. Nous
devinons l'intérêt que porte Alice pour Joachim et la guerre en
Bosnie Herzégovine. Leur acolyte Virginie est particulièrement
agaçante de part ses enfantillages et l'intrigue se portant sur
l'alter ego "Zoran", nous ne savons de lui que sa date de
mort.
Nous
pouvons noter que le film se porte comme un reportage. La caméra est
toujours à porté d'homme et aucun cadrage ne fait exception.
Le
film montre la réalité des conséquences de la guerre qui a eu
lieu. Beaucoup de plans s'étendent sur les tombes des victimes. Il
est constamment rappelé le nombre de mort et tous les bosniaques
interrogés ne sont plus que l'ombre d'eux mêmes.
C'est
un très beau film, il manque cependant d'approfondissement et
d'explications. Je suis sortie de la salle avec plus de questions
qu'en lisant le synopsis.
Ghislaine,
Dilara, Célia
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