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Affichage des articles du mai 24, 2019

Photo du groupe LAMBERT CANNES 2019 et rencontre STALLONE

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Mieux vaut tard que jamais! Voici la photo du groupe Lambert Cannes 2019 presque au complet! 27 élèves sur 34! Dur de trouver un moment pour une photo de groupe, tant le programme cannois est chargé... Il manque donc sept élèves partis en compagnie d'Isabelle Madenspacher et Anny Gilles Compagnon, à la rencontre de Mister Stallone! Ci-dessous les photos des élèves présents à cette masterclass de Stallone au Palais et la vidéo envoyée par Isabelle!

HOT!

  '' Mektoub, My Love: Intermezzo'' d'Abdellatif KECHICHE choque à nouveau Cannes !! Pour son nouveau film de 3h30 qui fait certainement polémique en ce moment même pour cause de séquences assez "HOT" avec très peu de dialogues et un film très long ! Les 3/4 du film se déroule en boîte de nuit avec la musique à fond ce qui a fait mal à nos oreilles. Les plans sont beaucoup trop longs, sans aucune utilité, dans des décors sombres qui rendent difficiles la perception des personnage. Il n'y a pas d'histoire à proprement dite et très peu dialogues consistants pour un film de 3h30. C''est très très long. L'histoire n'avance pas. C'est juste des scènes de la vie de jeunes à la plage ou en boîte de nuit qui durent, sans que l'on puisse discerner un objectif. Nous n'avons véritablement pas apprécié ce film. Baptiste, Steven, François, Thibaut

Choc, rire, fatigue, indifférence et gêne

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Abdellatif Kechiche a su nous surprendre par son film "Mektoub my love" le jeudi 23 mai au palais dans le Grand théâtre Lumière. Dans cette œuvre, on peut voir des jeunes à la plage qui vont rencontrer une fille, Marie. Ils vont donc profiter de leurs vacances et s'amuser. Ce film comporte principalement quatre séquences différentes en 3h et 28min de visionnage : la plage, la discothèque, les toilettes et la chambre. Le film nous surprend au démarrage par une scène de photographie d'une femme nue. On ne s'attend pas forcément à la suite. La plupart des personnages sont des femmes et la plupart des plans sont des parties intimes (les fesses). Les scènes sont très longues avec de longs plans enchaînés sans fil conducteur et sans histoire. Une scène choquante d'environ quinze minutes a fait réagir le public provoquant la sortie de plusieurs spectateurs. Le réalisateur a cherché manifestement à faire réagir le public. L'ambiance sonore était assourdis...

Le méchant loup revisité

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Ma famille et le loup       Adrian Garcia a réalisée son premier long métrage '' Ma famille et le loup'' dans lequel elle marie très bien la comédie française avec le fantastique grâce à des dialogues compréhensibles par un public de tous âges. L'été de ses 9 ans, Hugo passe les grandes vacances avec ses cousins chez sa mamie Sara. Quand ils apprennent que le loup va venir la chercher, les enfants se mobilisent pour sauver leur grand-mère et se lancent dans une aventure inoubliable.         Ce film est très comique de par ses blagues d'actualité, mais aussi ses péripéties où nous nous rendons compte qu'il y a une inversion des rôles entre les adultes et les enfants ce qui donne davantage de charisme au film. Ce film est fantastique (dans les deux sens du terme) de part sont histoire très construite mais aussi des personnages attachants de la vie de tous les jours. Ce film innove par des flashback en animé mais aussi du fai...

La réincarnation à travers les fantômes de la guerre.

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Les héros ne meurent jamais est un film dramatique franco-belge et bosniaque réalisé par Aude-Léa Rapin. Il est présenté à l'occasion de la Semaine International de la Critique du festival. Joachim est un homme de 35 ans sans histoire. Pendant qu'il marchait dans la rue, un homme l'interpelle en lui criant qu'il s'appelle Zoran et que c'est un meurtrier tué le 21 août 1983 . Or, cette date correspond exactement à la date de naissance de Joachim. Troublé, l'homme commence à faire des rêves étranges lui faisant croire qu'il est effectivement Zoran. Il embarque alors ses amis dans une épopée en Bosnie, où ils rencontrent des personnages racontant la guerre qui a déchiré le pays, toujours à la recherche de "l'autre vie" de Joachim. Ce film traite du sujet de la réincarnation à travers les fantômes de la guerre. Les personnages, pourtant intéressant, manquent cruellement d'approfondissement. En effet, nous savons de Joac...

Palme d'or personnelle

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Parasite, BONG Joon Ho Parasite raconte l'histoire d'une famille coréenne du Sud vivant dans un entre sol insalubre. Les 4 membres qui la composent sont tous au chômage, la petite famille vit donc de petits boulots. Mais un ami étudiant trouve un job de professeur d'anglais pour le fils, dans une famille très riche mais un peu crédule. C'est le 4ème film de BONG Joon Ho à se retrouver à la compétition officielle et ce dernier a d'ailleurs été président du festival de Cannes en 2011. Autant dire que l'on n'est pas vraiment face à un amateur. Alors allons à l'essentiel, c'est un excellent film. Tout sonne juste, les acteurs et le réalisateur sont parfaitement coordonnés et tout le monde va dans le même sens. Aucun personnage ne dénote, chaque acteur incarne parfaitement son rôle, comme si chaque personnage était une extension de son interprète. Le sens de l'humour du film est au « poil » et ne manquera pas d'étonner, là aussi grâce à l...

J'ai perdu la main...

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J 'ai perdu mon corps, mais surtout ma main  « J’ai perdu mon corps » est un film d’animation français réalisé et écrit par Jérémy Clapin. Au début de sa carrière il était graphiste et illustrateur pour la presse et l’édition. Il a ensuite travaillé dans la publicité et a réalisé plusieurs court métrages dont « Skizhein » (qui a obtenu 90 prix en festivals) et « Palmipedarium » (primé dans de nombreux festivals). Récemment il a réalisé son premier long-métrage « J’ai perdu mon corps » qui a été sélectionné à la 58e semaine de la critique. Tout d’abord, nous pouvons remarquer que ce film est coupé en trois parties. Nous retrouvons d’abord Naoufel lorsque c’était un jeune garçon épanoui au côté de ses parents. Puis il apparaît beaucoup plus tard en tant qu’adulte : c’est un jeune homme qui n’a pas goût à la vie suite à la mort de ses parents, mais qui tombe ensuite amoureux et commence finalement à croire à un destin qui semble être positif. F...

Une main pleure son corps

J'ai perdu mon corps est un film d'animation français, initié par Marc du Pontavice et réalisé par Jeremy Clapin. L'idée est venue lors de la lecture du roman de Guillaume Laurant nommé "Happy Hand". Le plus grand défi de cette œuvre est son personnage principal : une main. En effet il fallait réussir à donner vie à celle-ci non seulement par ses actions mais également par ses émotions. Difficulté surmontée avec brio ! La peur, la tristesse, la mélancolie nous provoquent une réelle empathie pour ce personnage dépourvue de visage. Ce choix intéressant permet également une certaine nouveauté, la main pleure son corps et non l'inverse comme on en a l'habitude. Les péripéties de cette main ne sont pas l'unique objet de ce film. On suit également l'évolution du quotidien de son propriétaire : Naoufel, un jeune adolescent confronté à de nombreux deuils sous différentes formes. Cette narration alternée provoque un certain suspense : comment il en es...

Une main à la recherche de son corps

C'est l'histoire d'une simple main de laboratoire qui va essayer de retrouver le corps de son maître Naoufel. Nous allons donc être emportés dans le monde de Naoufel pour poursuivre son enfance. Jeremy Clapin à su jouer de nos différents sens, tel que l'ouïe, la vue et le toucher pour nous montrer l'importance de ces derniers et la simplicité de les utiliser quand nous les possédons. Durant le visionnage de ce film on a tendance à réfléchir à tout ce que l'on peut faire avec nos mains. Il nous a fait part de différentes bandes sons marquantes ainsi qu'envoûtantes. Il a également opté pour des personnages attachants ainsi que poétiques avec des voix française magnifiques. L'ennui n'était pas au rendez-vous, grâce à une narration qui va dans tous les sens mais qui reste néanmoins organisée, structurée et compréhensible Enfin, une animation plus au moins saccadée mais si belle et toujours pour vous faire profiter. Claire Wild

La mère et l'enfant

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En 2018, Maryam Touzani a créé un film marocain nommé "Adam". Dans ce film on remarque la faiblesse d'une jeune femme enceinte, Samia. Une petite fille et sa maman lui viennent en aide. L'un des thèmes choisi par Maryam est la relation entre mère et enfant. D'un côté on a une mère proche de sa fille qui fait tout pour sa réussite et d'un autre côté on a Samia qui ne veut pas l'enfant qu'elle porte pour ne pas gâcher la vie de celui-ci. La musique est importante principalement dans le passage où Samia impose un passage musical à Warda à celle qui l'héberge, Abla. C'est à ce moment là qu'elle se rend compte qu'il est préférable d'avancer dans sa vie et d'arrêter de penser à son passé.  L'actrice qui joue Abla a également joué dans le film "incendie" de Denis Villeneuve, on pourrait penser que le film "Adam" est une suite, de part le passé difficile du personnage. Il est important de montrer le caractère...

Adam:L'’enfer" des grossesses non désirées au Maroc.

"Adam", film réalisé par Maryam Touzani, raconte d’une façon inédite et avec beaucoup d’empathie l’enfer d’une jeune femme enceinte et non mariée en plein désarroi. Un jour, Samia frappe à la porte d’Abla, pâtissière et mère d’une fillette de 8 ans.  On remarque que l’utilisation de plans assez sombres et particulièrement longs sur les personnages sont souvent utilisés. Ils instaurent une ambiance remplie de sensibilité tentant de toucher le public, qui permet donc de s’imprégner encore plus profondément dans l’histoire de Samia. Le personnage principal, Samia, interprété par Nisrin Erradi, reflète la sensation d’empathie que le film procure. Elle commencera sur des images avec une luminosité faible, des cernes.... C’est seulement plus tard , quand elle sera enfin épanouie chez Alba et Warda, qu’elle apparaîtra dans des plans plus lumineux. Malgré tout, elle finira le film sur des plans plus sombres, même plus sombres qu’au début. Le personnage de Alba,...

Jeanne, un film à ne pas juger trop vite

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« Jeanne » est un film historique de Bruno Dumont, suite de son précédent film Jeanette. Paru dans la sélection officielle du Festival de Cannes 2019, ce film conte l’histoire de Jeanne d’Arc, lors de sa tentative de récupération du territoire français. Jeanne suit ses convictions en tentant de reprendre Paris aux anglais, pendant que ses alliés s’interrogent sur l’implication des voix de Jeanne dans ses actes. Ce film a été accueilli de façon mitigée par le public, qui critiquait principalement le jeu d’acteur étrange qui rendait les scènes comiques. « Jeanne » se démarque des autres films du même genre, de part son côté musical et théâtral, qui lui apporte une certaine autodérision que je pense volontaire. Selon moi, ce film doit être vu, non pas comme un film justement, mais comme une pièce de théâtre, les entrées et sorties des personnes annoncées y font par ailleurs penser. Le personnage principal, Jeanne, seul personnage vraiment réaliste, est au cœur de...

film théâtral

Jeanne raconte la vie de Jeanne d'Arc, en 1429, pendant la guerre de cent ans. Elle a un certain don qui lui permettrait d'entendre des voix qui la guide dans les choix de batailles. Elle a déjà réussi à libérer Orléans. Elle part ensuite pour libérer Paris où elle subit sa première défaite. Elle est faite prisonnière et est livrée aux anglais. Elle va être jugée à Rouen puis condamnée au bûcher. Le jeu d'acteur est tellement théâtrale qu'on s'attend à ce que le film s'arrête et que le rideau rouge se lève. Effectivement, les acteurs marques des temps de pose entre leurs répliques, articulent de manière exagérée leurs mots et transforment toutes les didascalies en véritable dialogue (ex: "Tiens ! Voilà Jeanne qui arrive" ou encore "Je m'en vais de ce pas" suivi d'un plan où l'on voit le personnage arriver ou partir). Cette impression se retrouve être justifiée lorsque l'on apprend que Bruno Dumont s'est inspiré de la pi...

Une tragédie larmoyante

Jeanne est un film français réalisé par Bruno Dumont. Il conte l’histoire de Jeanne d'Arc. Ce film est consacré aux dernières batailles, au procès et au supplice de la « Pucelle d’Orléans ». Un détail surprenant se détache du reste du film que nous n'avons pas apprécié. En effet l’actrice principale est très jeune et pourtant elle déclame son texte sans hésitation. Néanmoins le  jeu  d’acteurs ne nous a pas plu, l’histoire n’est pas prenante, et les plans sont bancals. La bande son n’est pas complètement accordée avec le film et elle devient parfois pesante.Nous n’avons vraiment pas aimé ce film plein de longueurs aux dialogues parfois récités. Analyse Imen, Zeineb et Hiba

Création contre destruction

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Papicha est un film dramatique franco-algérien réalisé par Mounia Meddour et présenté dans la section Un Certain Regard du festival. Il s'inscrit dans l'Algérie des années 1990, en pleine guerre civile, imposant notamment aux femmes de porter le hijab. Cependant Nedjma, jeune étudiante, ne le voit pas de cet œil et décide de continuer sa vie de jeune femme libre en cousant et vendant ses robes aux jeunes filles d'Alger dans les toilettes de boite de nuit. Mais cette indifférence face à la réalité de la guerre lui coûtera plus d'un proche. Nedjma est une jeune femme bien décidée à se battre contre le port du hijab, et plus généralement contre la soumission des femmes en Algérie. Malgré le meurtre de sa sœur, la destruction complète de ses robes et ses amis l'abandonnant à son combat, elle se relève toujours et ne doute jamais de ses convictions. Le personnage joue avec la séduction, la peur ou la terreur. Les cris et les pleurs lors de l'enterrement...

"Critique express" 2....

Ce film reflète la réalité et montre bien les épreuves surmontées par les femmes en Algérie. Le film était rempli d’actions et racontait bien son histoire sans en faire trop ou pas assez.  Un film qui permet une certaine prise de conscience également et qui définit les ambitions nouvelles de la jeunesse algérienne pour faire « changer » les mentalités envers la femme.  Le fait que les actrices principales soient étudiantes et passionnées comme Nedjma, avec la couture par exemple, permet de mieux s’identifier au personnage et comprendre le déroulement, peut-être même ressentir une certaine forme d’admiration envers ces jeunes filles.  Léa M, Léa D et les Esingen x3

Un chapitre Algérien

Papicha est un film dramatique Algérien de Mounia Meddour. C'est un film inspiré de faits réels. Cela raconte l'histoire d'une jeune fille de 18 ans Nedjma (Lyna Khoudri) , étudiante en licence de français. Son rêve est de devenir styliste, elle vend ses créations aux jeunes femmes d'Alger. Elle aime s'amuser et faire la fête. Cependant le climat politique du pays ne cesse de se dégrader. En effet des extrémistes prennent le pouvoir de la ville. Nedjma décide de se battre contre eux, en organisant un défilé qui est contre toute leurs règles. Nedjma s'affirme dès le début, elle refuse les affiches propagandistes qui demandent aux femmes de se voiler. Son amie Wassila ( Shirine Boutella) pense la même chose qu'elle. Cependant le changement progressif entre les deux personnages est très intéressant. Alors que Nedma reste campée sur ses positions, refuse d'aller en France avec son copain Mehdi, qui montre par la même occasion le refus de la société patriar...

Discours féministe puissant

Papicha nous raconte l'histoire de Nedjma, une étudiante qui se passionne de mode et qui refuse les codes sociaux et religieux imposés par la guerre civile. Elle veut mener une vie normale avec son amie Wassila, en Algérie, en 1990. Elle veut se battre contre les restrictions que cette société lui inflige en organisant son propre défilé de mode. Papicha est inspiré de faits réels et réalisé par Mounia Meddour. Le film se passe pendant la guerre d'Algérie où les islamistes sont au pouvoir, et où les femmes sont forcées d'appliquer la religion musulmane à la lettre (pas de musique, pas de tabac, pas d'activités de détente). Or Nedjma et ses amies ne veulent pas se plier à ces règles de vie et sortent des codes sociaux : elles fument, vont en boîte de nuit, flirtent avec des garçons sont passionnées de couture. De part la mise en scène qui est au plus près du corps et de la vie des actrices, Mounia Meddour nous montre tous les problèmes que peuvent endurer les femmes alg...

PAPICHA .

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  Le premier long métrage de Mounia Meddour, une réalisatrice algérienne, présente un film qui parvient à nous transporter dans un élan de couleurs et d’émotions entre passé et présent.  Le personnage principal, « Papicha « qui a pour réel prénom Nedjma est une étudiante en littérature française à Alger passionnée de mode et de couture, grâce à cette passion elle crée un petit commerce clandestin ,malgré le fait que son pays restreint les femmes à leur maximum, à cause de mouvements extrémistes. Ce portrait nous fait alors ressentir une certaine admiration pour le personnage, un certain attachement qui nous fait entrer sans aucun soucis dans le cœur de son histoire.  Dans un second temps, « Papicha » nous rend compte des violences et du pouvoir que possèdent certains mouvements terroristes en Algérie , ainsi que l’oppression des femmes vivant dans ce pays, les empêchant de se vêtir de manière libre. Cette image de l’Algérie des années 9...

Une histoire dramatique : Lillian

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Lillian est un film autrichien de Andreas Horvath.  L'actrice principale est Patricja Planik. C 'est un film dramatique qui raconte l' histoire de Lilian, une jeune femme Russe qui a tenté une carrière dans le porno aux États-Unis. Cependant sa carrière ne démarrant pas, elle décide alors de retourner en Russie à pied. Cette histoire est inspirée de faits réels. Lilian ( interprétée par Patricia Planik) a un caractère singulier. Durant tout le film le personnage ne parle pas et ne montre pratiquement pas d’émotions si ce n'est la soif, la faim, ou la peur lorsqu'elle se fait interpeller puis courser par un inconnu. Dès le début elle se montre indifférente et capable de beaucoup de chose. Elle n'hésite pas à voler des habits ou se nettoyer dans des toilettes publiques. C'est pour cela que le spectateur peut vite la trouver intéressante.  Le personnage est très bien joué par Patricia Planik. Cependant l'absence de dialogue et d'émotio...