Choc, rire, fatigue, indifférence et gêne


Abdellatif Kechiche a su nous surprendre par son film "Mektoub my love" le jeudi 23 mai au palais dans le Grand théâtre Lumière. Dans cette œuvre, on peut voir des jeunes à la plage qui vont rencontrer une fille, Marie. Ils vont donc profiter de leurs vacances et s'amuser.



Ce film comporte principalement quatre séquences différentes en 3h et 28min de visionnage : la plage, la discothèque, les toilettes et la chambre. Le film nous surprend au démarrage par une scène de photographie d'une femme nue. On ne s'attend pas forcément à la suite. La plupart des personnages sont des femmes et la plupart des plans sont des parties intimes (les fesses). Les scènes sont très longues avec de longs plans enchaînés sans fil conducteur et sans histoire. Une scène choquante d'environ quinze minutes a fait réagir le public provoquant la sortie de plusieurs spectateurs. Le réalisateur a cherché manifestement à faire réagir le public. L'ambiance sonore était assourdissante ce qui a provoqué une impression de vivre le même instant. On ne retrouve pas énormément de paroles dans ces trois heures de film scandé par une musique répétitive.
Le film se concentre sur le corps et le regard ainsi que l'attirance sexuelle. 
Le personnage d'Amine contrebalance le caractère de tous les autres jeunes qui boivent et font la fête n'adhérant pas à leurs idées. 

Les réactions étaient diverses: choc, rire, fatigue, indifférence et gêne étaient au rendez vous. Ce film va donc sûrement susciter des polémiques auprès de ses spectateurs. On peut s'interroger sur la pertinence de présenter un tel film au festival de Cannes.


Rudolf Elise





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