Une main pleure son corps
J'ai
perdu mon corps est un film d'animation français, initié par Marc
du Pontavice et réalisé par Jeremy Clapin. L'idée est venue lors
de la lecture du roman de Guillaume Laurant nommé "Happy Hand".
Le
plus grand défi de cette œuvre est son personnage principal : une
main. En effet il fallait réussir à donner vie à celle-ci non
seulement par ses actions mais également par ses émotions.
Difficulté surmontée avec brio ! La peur, la tristesse, la
mélancolie nous provoquent une réelle empathie pour ce personnage
dépourvue de visage. Ce choix intéressant permet également une
certaine nouveauté, la main pleure son corps et non l'inverse comme
on en a l'habitude.
Les
péripéties de cette main ne sont pas l'unique objet de ce film. On
suit également l'évolution du quotidien de son propriétaire :
Naoufel, un jeune adolescent confronté à de nombreux deuils sous
différentes formes. Cette narration alternée provoque un certain
suspense : comment il en est arrivé à perdre cette partie de lui?
Que va-t-il se passer lors des retrouvailles? Mille et un scénarios
se créent dans notre tête au cours du récit ce qui permet de
garder le spectateur attentif.
En terme technique, l'animation ne se rapproche pas de la réalité (pas de 3D) et cela ne dérange absolument pas ! Le côté peinture et saccadé par certains moments permet de rappeler le charme de l'animation et la complexité issu du dessin. J'avais également retrouver ce ressentiment dans Gatta Cenerentola de Alessandro Rak, Ivan Cappiello, Marino Guarnieri et Dario Sansone que j'avais beaucoup apprécié.
En terme technique, l'animation ne se rapproche pas de la réalité (pas de 3D) et cela ne dérange absolument pas ! Le côté peinture et saccadé par certains moments permet de rappeler le charme de l'animation et la complexité issu du dessin. J'avais également retrouver ce ressentiment dans Gatta Cenerentola de Alessandro Rak, Ivan Cappiello, Marino Guarnieri et Dario Sansone que j'avais beaucoup apprécié.
"J'ai
perdu mon corps" est une réussite pour le cinéma d'animation
française, le spectateur est pleinement impliqué dans l'histoire
originale que l’œuvre propose, est émerveillé face a cette
animation plutôt traditionnelle et bien sûr s'attache à ses
personnages sans difficulté passant des rires, à la peur, au
stress, aux larmes. Des sentiments que je ne pensais pas éprouver
pour une main.
Maurine,
Elie, Arthur, Tom, Quentin
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